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Cheque-vacance : sympa en apparence, mais sa gestion est lourde et coûteuse

 Le chèque vacances est promu et expliqué sur le site de Bercy.

 

A remarquer : l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) est le seul organisme habilité à émettre ces titres. Ses frais de gestion pour un simple service de paiement laissent rêveur quand on les compare à ceux appliqués sur les produits financiers tels que l'épargne salariale :

  • Frais de gestion pour un employeur TPE  en 2018 : 1 % du montant des chèques + 75 € de frais fixes + 15 € de frais d'envoi, obligatoirement par Chronopost.
  • Frais de gestion pour les organismes qui acceptent un paiement en chèque-vacances  : 1% du montant des chèques remis
  • Soit 2 % au total avec les frais pris aux TPE !

 Le pompon est l'opération terriblement lourde que représente la conversion de ces chèques en argent pour l'organisme qui les reçoit :   chaque chèque doit être découpé en deux selon un pointillé en angle très difficile à respecter sans déchirer le chèque. L'organisme envoie le chèque à l'ANCV en recommandé et doit conserver ces talons anguleux pour appuyer une éventuelle contestation (pas rare, car les chèques se perdent).  

 

L'ANCV propose aux organismes une machine à découper les chèques, dont le prix est tellement élevé qu'il est inaccessible à la plupart des organismes.

 

 Je viens de découvrir les dessous des chèques vacances dans mon club de sport, notre trésorier cherchait désespérément des petites mains pour découper les 1200 chèques engrangés.

 

Avis aux énergies pour dématérialiser les chèques-vacances d'une part et pour introduire une dose de concurrence.