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Vaccination anti-grippe 2020

Les médecins généralistes et les centres de vaccination effectuent les injections de vaccin anti-grippes, c'est bien connu. Et depuis l'an dernier, les pharmaciens diplômés peuvent aussi s'organiser pour vacciner les patients qui le souhaitent.

Le vaccin est payant pour la plupart des personnes majeures

A l'exception des personnes à risque (voir liste ci-après), le vaccin et l'acte de vaccination sont payants et non pris en charge par la sécurité sociale, selon un barème fixé par elle. Pour la campagne 2019-2020 (octobre 2019-janvier 2020), le vaccin coûtait un peu moins de 12€ et l'injection coûtait 6.60€.

Les couvertures santé complémentaires peuvent prévoir le remboursement du vaccin, chacun peut vérifier ce point pour son compte.

 

Pour la campagne 2020-2021, au 2 octobre 2020, les barèmes de prix et les conditions de vaccination ne sont toujours pas annoncés, la dernière mise à jour de la page du site date du 29-6-2020 . L'Ordre des pharmaciens, dans sa communication du 14-9-20, explique que le ministère souhaite prioriser la vaccination des personnes à risque, car également à risque pour la COVID-19.

Le vaccin gratuit pour les personnes à risque

 

La Haute Autorité de santé recommande la vaccination pour les personnes particulièrement exposées aux risques de complications graves de la grippe. La liste de ces personnes à risque est établie chaque année par le ministère de la santé, pour elles, le vaccin et l'injection sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale. La liste 2019 était la suivante : (au 2 octobre 2020, la liste 2020 ne figure pas encore sur le site du ministère)

 

  • les personnes de 65 ans et plus ;
  • les personnes atteintes de certaines maladies chroniques dont la liste est donnée dans le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes souffrant d'obésité (Indice de Masse Corporelle égal ou supérieur à 40kg/m2) ;
  • l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave (dans l'objectif de protection des nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immunodéprimées.